Agenda / archives

Nicolas Spuhler

Histoire d'eaux

Exposition de photographies sur les murs du cheval blanc

du 12 juillet 2017 au 8 octobre 2017

Ouvert du ma au ve dès 17h, sa-di dès 10h

Auberge du cheval Blanc, 15 pl. de l'Octroi, 1227 Carouge

Histoires d’eaux.

Photographies de saison, un peu d’été, d’eau, et de fraicheur.

Ces images sont sorties des eaux du lac, ou pas loin,  des eaux d’un château vaudois.

Une image à navigué un peu plus, prise dans une rivière corse, et une autre traversé les océans, prise sur une  plage Mauricienne.

Vernissage le mercredi 12 juillet dès 18h!

lechevalblanc.ch

Nicolas Spuhler, Hiver 2017

Hiver

Une exposition en 4 saisons

du 21 janvier 2017 au 31 mars 2017

Vernissage de l’Hiver le samedi 21 janvier à 17h

Auberge du Cheval Blanc, 15 pl. de l'Octroi, 1227 Carouge

horaires du restaurant, www.lechevalblanc.ch

Images locales sans pesticides ni trop de sel, premier volet hivernal visible jusqu’à fin mars.

(Nouvelle décoration du restaurant, en lien avec la nouvelle carte, locale, de saison.)

En collaboration avec les plantes de Simha Gibson, Art végétal et décoration d’intérieur

Artdynasty

Silences

exposition à 6 mains

du 1 décembre 2016 au 25 février 2017

Galerie Art Dynasty, Grand rue 23, 1204 Genève

Des dunes, des oeufs et de l’eau. Un peu de grand Canyon. De l’Air. Un voile qui vole, soufflé. Des corps qui bougent, dans l’eau. Et d’autres dunes, un peu plus loin que les premières.

Artdynasty

par Aurélien Fontanet

Amazonie

Amazonie, le chamane et la pensée de la forêt

du 20 mai 2016 au 8 janvier 2017

MEG Genève

La nouvelle exposition temporaire du MEG vous invite à explorer la diversité culturelle des populations autochtones des neuf pays du bassin forestier de l’Amazone. Elle valorise la riche collection d’objets amazoniens du Musée et accorde une place importante à la musique et aux sons liées à la mythologie des populations indiennes.

Nicolas Spuhler

ô

Eau, mouvement, lumières et ciel

du 2 février 2016 au 11 février 2016

NICOLAS SPUHLER

vernissage le mardi 2 février 2016 dès 18h

Galerie Éphémère - Espace Girod Piscine

112 rte de Thonon à Vésenaz parking à disposition.

accès libre à l’expo du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h à 17h

Histoires d’eau, de transparence, d’hallucinations dans l’humeur vitrée* de la piscine de nos rêves.

 

*L’humeur vitrée est une masse gélatineuse transparente et sans couleur qui remplit l’espace situé entre le cristallin et la membrane de la rétine située sur la face postérieure de l’œil. Il est présent dès la naissance et ne se modifie pas avec l’âge, tout le long de la vie…

 


© Jean-Luc Meyssonnier

Quinta-Essentia

Photographies de Jean-Luc Meyssonnier

du 13 novembre 2015 au 12 mars 2016

Du 13 novembre 2015 au 12 mars 2016

La Fabrique de l'image
2, rue de l'Oratoire
07400 Meysse

Ouverture du mercredi au samedi de 16h à 19h Vernissage dimanche 22 novembre à partir de 11h Exposition dans le cadre du festival Présence(s) Photographie

Photographies de Jean-Luc Meyssonnier, réalisées de décembre 2011 à avril 2015, sur le chantier de l’espace de reconstitution de la grotte Chauvet.

Il y a des choses dans une vie que vous seul verrez, que vous seul entendrez. Si vous ne les racontez pas ou ne les écrivez pas, si vous ne faites pas une photo, ces choses ne seront ni vues ni entendues.

Emmet Gowin

Le chantier de reconstitution de la grotte Chauvet (classée par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité en 2014), ne fut pas seulement un ensemble d’éléments matériels destiné au bâtiment mais une aventure humaine actuelle.

Il a également agi comme révélateur d’un vocabulaire plastique universel, créant inévitablement des connexions avec le monde artistique.

Tout travail de construction mêle des flux oscillants d’énergies à des transformations rapides des lieux. Il est tout à fait adapté à ma volonté de saisir l’impermanence du réel qui s’échappe et reste perdu à jamais, comme un rêve dont on se réveille.

Tel un microcosme éphémère ce grand chantier fut un lieu de rencontres imprévisibles, comme avec cet ouvrier dessinant sur les parois en béton, qui me procura l’étrange sensation d’être hors du temps tellement le geste de l’artiste avait quelque chose d’atemporel. Autre rencontre inattendue, cette petite chatte blanche errante, nourrie par les ouvriers, que j’ai saisie comme un sphinx veillant sur le chantier (nous avons fini par nous adopter mutuellement). Ce sont ces petites choses qui constituent une âme inédite et originale à cette aventure.

Mon désir est de partager les instants particuliers, souvent fugitifs, qui m’ont touchés : ce rai de lumière, cette ombre portée, ce trait rouge fait par la main de l’ouvrier et qui transfigure le contexte. Je savais que tout cela était éphémère, qu’il me fallait capter la sensation perçue. Et c’est au fil de mes errances, lorsque je réussissais à me libérer au mieux des conventions, que j’y parvenais, ayant alors le sentiment d’être au bon endroit, au bon moment, et que l’ordre des choses était parfait.

Ces sensations, ces énergies, ces connexions sont en quelque sorte l’essence invisible du chantier, la Quinta-Essentia.

Le fac-similé de la grotte ornée du pont d’arc, dite grotte Chauvet a été construit sur les hauteurs de Vallon Pont d’Arc. Conception Fabre-Speller architectes – Ateliers 3A Ollier – F.Neau – Scène – SYCPA

www.meyssonnier.com
www.fabrique-image.fr
www.presences-photographie.fr

copyright Niels Ackermann

Les enfants de Tchernobyl sont devenus grands

Niels Ackermann

du 7 novembre 2015 au 20 décembre 2015

Exposition vernie le 7 novembre 2015 dès 17 heures 30

Galerie FOCALE - 4, Place du Château - NYON

Les enfants de Tchernobyl sont devenus grands

Niels Ackermann

08.11.2015 — 20.12.2015

vernissage: 07.11.2015 dès 17h30 en présence du photographe.

Présentation de l’exposition: 18h

 

Grâce au soutien de la Ville de Nyon, FOCALE est heureuse d’annoncer l’exposition du lauréat de la quatrième édition de son prix, qui offre à un photographe talentueux un lieu d’exposition et un soutien à la production d’un montant de CHF 5’000.

Le Prix FOCALE – Ville de Nyon revient cette année à Niels Ackermann (Genève, 1987, membre de l’agence Lundi13). En récompensant le photographe, le jury a souhaité saluer un travail extraordinaire sur des relations humaines, personnelles et intimes. D’une part, Niels Ackermann nous fait découvrir un groupe d’amis ; l’insouciance de la jeunesse, les tâtonnements, les fêtes, les histoires d’amour et les excès, sorte de dramaturgie du passage délicat à l’âge adulte. Il s’agit d’autre part d’une observation fine de la ville de Slavutych, qui n’existe que pour de tristes raisons – l’accident nucléaire de Tchernobyl. Les habitants y vivent au jour le jour, font face à un avenir incertain.
Pour les membres du jury, ce travail se distingue par l’immersion totale de son auteur dans un microcosme social, une approche légère, en même temps qu’une analyse juste et profonde.

Même si le Prix FOCALE – Ville de Nyon ne revient qu’à un seul photographe, le jury tient également à féliciter Olivier Lovey et Yann Laubscher pour leurs travaux respectifs.

« Ici, plus de gens meurent à cause de la drogue et de l’alcool qu’à cause de la radioactivité » m’expliquait Kiril en pointant la tombe de son meilleur ami, tombé d’un balcon lors d’une soirée trop arrosée.
En 2016, le monde va commémorer les trente ans de la catastrophe de Tchernobyl. Au lieu de rappeler les conséquences déjà maintes fois vues de l’accident, j’ai choisi de me tourner vers l’avenir en suivant durant trois ans la jeunesse de Slavutych: la ville la plus jeune d’Ukraine, la ville née de cette catastrophe.Le reportage suit Yulia, une adolescente que j’ai vu se transformer en une jeune adulte devant mon appareil. Au fil des mois, la jeune fille a troqué fêtes, conquêtes d’un soir et alcool contre un travail, des responsabilités et une vie de femme mariée. Elle et ses amis m’ont laissé les suivre dans cette phase cruciale où l’on décide ce que l’on veut faire de sa vie, où et avec qui. Une transformation que connaît également son pays, lequel s’émancipe dans le sang et la douleur de sa voisine Russie. La jeunesse de Slavutych,
comme celle du pays tout entier, doit réparer les erreurs de ses parents et bâtir un futur serein et prospère.
Construite au milieu d’une forêt à 40 kilomètres de la centrale accidentée, Slavutych se voulait l’une des dernières vitrines de la grandeur soviétique. Depuis que la centrale a cessé de produire de l’électricité, en l’an 2000, son avenir ne dépend plus que du chantier du nouveau sarcophage qui s’achèvera en 2017 et des différentes subventions que touche cette ville stratégique mais aux perspectives très limitées.

 

Membres du jury :

Sascha Renner, curateur à Coalmine, Winterthur. Président du jury
Thierry Gauthey, photographe et professeur au CEPV
David Wagnières, photographe et iconographe au journal Le Temps
Pour la Ville de Nyon: Veronica Tracchia, adjointe aux Affaires culturelles
Aurélien Garzarolli, tireur, membre du comité de FOCALE
Bertrand Cottet, photographe, membre photographe de FOCALE

 

Ouvrage à paraître

Le livre du projet : « L’Ange Blanc », sera publié en avril 2016 aux Éditions Noir Sur Blanc. Si vous souhaitez l’acquérir, vous pouvez vous rendre sur le lien suivant : http://www.slavuty.ch