La belle époque

20/12/2016

D’un côté je lis l’histoire de quelques uns des grands savants musulmans qui ont contribué à l’Histoire, ceux qui avaient la préoccupation d’enseigner la science, la théologie, les langues et la littérature, à Hyderabad, Aligarh, Lucknow, dans la langue du peuple. Cette préoccupation était celle d’éclairer qui voulait bien être dans la lumière. Ils ont créé des universités, démocratisé le savoir, traduit les textes pour pouvoir les diffuser.

De l’autre côté je vois le vieux continent sombrer parfois dans un obscurantisme vertigineux, s’étant convaincu d’avoir pour ennemi l’étranger sauvage et primitif dont la religion serait par essence violente.

Aller dans la lumière ou l’obscurité est aujourd’hui pour la plupart d’entre nous une question de choix.

Paris – Genève

JujuGab