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La vie, vite…
Artiste subtile et généreuse, Marie-France prépare l ‘inauguration de son atelier-galerie. J ‘ai la primeur du tit’ponch. Nous trinquons à la vie, à l ‘amour, à l ‘art, à tout et à n’importe quoi…Merci, l ‘amie.
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bircher
Fétiches, reliques, images et autres bouées qui nous permettent – entre autres, of course – de garder la tête hors de l’eau dans le canyoning de la vie:
Mon fils, Georges trop vite parti, Dürer l’éternel, le bleu cobalt comme remontant à la mélancolie, et une pierre d’Ollin, le Dieu qui symbolise, le mouvement, le soleil et le jeu chez les Aztèques.
Quel bircher !
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clichés
« Plus le message est probable, dit Wiener, moins il fournit d’information. Les clichés ou les lieux communs, par exemple, éclairent moins que les grands poèmes. »
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The long goodbye…
Le jour est ensoleillé.
C ‘est bien.
Personne ne pensera, ou ne dira, que c ‘est un temps de circonstance.
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pentax
Asahi . Coïncidence, c’est mon appareil (k3). Il me rend bien service et je l’aime bien.
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Une pensée pour Francis
ça me fait mal de penser que tu es amoindri. Mais ça t’aide à te préparer
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éther
Dans une des nombreuses salles d’attente de l’hôpital, on nous passe des petits films pour bien nous faire comprendre ce qui nous attend. Un réel progrès depuis l’époque où on nous endormait à l’éther.
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Acrobatie sur les toits
Une acrobatie dans une piscine, sur un toit, en haut de la tour du Lignon, avec vue sur le Salève embrumé.
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Au cimetière de Montparnasse…
J’ai vu que Gaisbarre avait déménagé… mais surtout que la tombe de Charles Wolinski était devenue complètement vierge d’inscription. Pas même d’initiales. Rien: si un livre de Charlie Hebdo n’avait pas traîné sous un bouquet de fleurs séchées, je n’aurais pas reconnu sa tombe.
De là-haut, Charles Wolinski doit se marrer. Assassiné durant les attentats de Charlie Hebdo pour son humour dérangeant, il continue de déranger…
En sortant, je tombe sur Evelyn, une femme grecque qui vit à Paris. Quand je lui demande ce qu’elle lit, elle éclate de rire et me montre … Dracula.
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I met the sheriff.
J ‘ai de la chance, il est seul à son stand. Je lui demande l ‘autorisation de le photographier, et lui dis que je suis fan, que j ‘ai lu tous ses livres parus en France. Il m ‘offre une nouvelle, inédite, et me la dédicace.Le reste est un éclat de rire :
« – Thanks a lot, you made my day !
-Ah, ah, I know these words ! «
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le grand troupeau
Pub géante, qui me renvoie au souvenir fugace du roman de Giono. La guerre, mais ludique, en produit dérivé. Le pianiste Ahmad Jamal récemment, dans le journal Libération : «Les jeux vidéo sont basés sur l’élimination de l’autre. Les films ne font que l’apologie de la destruction. Pourquoi Star Wars et non pas Star Peace ? Tuer son prochain : c’est ça, le but du jeu ? A croire que c’est plus simple d’être mauvais que bon ! Et dans tout ça, les plus jeunes vivent dans le paradis artificiel des distractions. iPhone X, iPhone 8… Vous savez quoi ? Ils ont utilisé ma musique, Snowfall, pour lancer l’iPhone 7. Enchanté, j’attends toujours d’être payé !»
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flaque…
Immobile, la pensée galope dans tous les sens. Je pense à ce moineau qui tient dans son bec une langue de chat et la laisse tomber dans une flaque…
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foie de veau ou porc ibérique ?
Non, on veut des rognons ! (En vrai je n’ai rien entendu, je conjecture seulement.)
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Sur ce,
A.M. a monté une entreprise de gestion financière, fréquenté la princesse Von Bismarck, importé des cosmétiques, tourné un film avec Robert Hossein et Jean-Claude Brialy, posé comme mannequin dans les magazines les plus prestigieux, voyagé, entrepris, conquis. Mais la chose dont il est le plus fier c’est de posséder une énergie, une force, un rayonnement qu’il dispense sans compter.
-J’ai 86 ans vous savez. Un jour une inconnue s’est jetée dans mes bras en me disant vous me faites du bien.
Et A.M. enchaîne :
Petit, je devais avoir neuf ans. On m’hospitalise pour une appendicite. Y suis resté quinze jours. On nous endormait à l’éther à l’époque, je m’en souviens bien. J’ai adoré être dorloté, tout le monde s’occupait de moi, me demandait ce que je voulais. Quelle révélation l’hôpital. Puis suis rentré et ai commencé à déprimer. Vous savez ce que je faisais le soir avant de m’endormir ? Je priais pour que je me casse une jambe, pour qu’on s’occupe à nouveau de moi. Et vous savez quoi ? Un mois plus tard, on me retrouve dans le coma, double fracture de la jambe. Un mois d’hôpital.
Sur ce, une heure plus tard, je me luxe l’épaule et me fait dorloter de 17 heures 30 jusqu’à minuit, exactement.
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Chinese Food
« Si un jour on se promène sur le lac et que l’on voit un oiseau blanc. Ça c’est un signe ! »
Ping Pong
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céleste
J.J. Busino, écrivain de romans noirs, mythographe, poète, baratineur céleste, commerçant et ami généreux…
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Plus que trois ans à tirer !
Quand le réel déborde la fiction. Sur sa droite. Quand les séries télé sont des comptines pour enfants en regard des frasques du grand canari jaune. Il est le messie de la fin des temps du tout fric. L’apôtre de notre société recouvertes de faux plafonds, le chirurgien esthétique de nos idéaux boursouflés.
Plus que trois ans à tirer !
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On va
On va à la mort par peur de la mort. C’est tellement incompréhensible ! Voilà comment l’homme fait. L’homme, un homme: ce rien qui est tout, puis il n’est plus rien du tout. Celui-ci voit qu’il va ne plus rien être, et il a tellement peur de ne plus rien être, et il a tellement peur de ne plus être qu’il pense: « Plutôt n’être plus ! » Voilà comment les hommes sont faits. Ils vont à la mort par peur de la mort, ils la guident du mauvais côté. Croyant s’éloigner d’elle, ils vont à sa rencontre; ils sont attirés par le vide même, – comme dans les montagnes, devant un précipice, lorsque le pas qu’on fait pour y échapper vous y porte et la crainte d’y tomber est justement ce qui vous fait tomber.
C.F. Ramuz / Présence de la mort
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le voisin
Le monsieur semblait s’intéresser à mon appareil typé vineutaidje, je l’ai donc photographié en lui souhaitant une bonne journée.
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Un peu, peut-être…
Deauville. Une obsession m’y a conduit. Mettre mes pas dans ceux du Narrateur. La faute à Marcel…
Au sortir de la gare une pluie glaçante m ‘accueille, un vent violent me fait tituber. Le parapluie acheté en urgence au supermarché du coin ne tiendra que dix minutes, jusqu’au front de mer, avant de finir désossé aux pieds de Gene Kelly. Sur les planches désertes et glissantes je fredonne « chabadabada » pour m ‘encourager, mais les moules-écrevisses, la tarte Tatin et le verre de Chablis seront plus efficaces…
Je passe voir l ‘expo de Gérard et disserte Recherche avec la gérente de la bijouterie, proustienne s’il en fût : son fils se nomme Swan ; ça ne s ‘invente pas…
Elle me dit qu ‘il faudra revenir, que la ville est morte à présent, que la saison hippique est terminée .Elle se trompe car le hall de la gare m ‘offre un flagrant démenti.
Du temps perdu cette escapade ? Un peu, peut-être…Pas sûr.
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rebelles
Trognon : Dit non à Mac Os, à Ios, à Window et Anrdoïd
Trognon : Be free ! Be Trognon ! Buy Trognon !
Plutôt que d’être victime de l’obsolescence achetez la directement. Trognon pour ceux qui ne veulent plus passer pour des cons. Le nouveau système d’exploitation des rebelles.
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pas toujours
Les garçons ça grimpe aux arbres et les filles jouent à la poupée. Mais pas toujours.
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Ha ! c’est les Champs-Élysées ici !
me crie ce matin la vieille dame qui contemple hilare le gros embouteillage de la rue Diesel, dessous. Où je me trouve, la trachée irritée, parmi les 4×4 et autres sportives à l’arrêt. – Oui ! c’est ça madame ! vous êtes bien la seule que ça fait rire ! Ne bougez pas, et vive le progrès ! lui fais-je en souriant avant de traverser la rue en zigzags, entre les caisses ronflantes.
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Baby plage
Oublié mon appareil ce matin. Me reste ce pauvre téléphone, qui va faire l’affaire du jour.
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L’art du cadrage
Et soudain me revient en tête ce fabuleux livre de l’art photographique: « le manuel de la photo ratée »
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must pay
Aujourd’hui :
Au café avec Calvino qui raconte Méduse et Persée et le fameux regard de la vision indirecte qui seul est en mesure de révéler la sauvage énergie du monde reflétée dans le bouclier de bronze de Persée (le capteur numérique ?) pour éviter d’être transformé en pierre.
Arrive une famille – latino-américaine – chargée de valises et affublée de ces oreillers en demi-lune de couleur qui empêchent le cou de se tordre sur les vols longs courriers. Les mômes se couchent en travers des banquettes, le père avec un anglais sommaire, demande des crêpes.
No crêpes before 9 heures – répond le patron affairé
Alors bathroom, please !
No bathroom, toilettes in front, but must pay !
Alors le père de famille, avec ses restes de nuit blanche dans les yeux, profère un très joli :
Welcome to Switzerland !
Pus loin :
Faire de la buée, recommencer, faire de la buée, simplement. Il faut que je m’y remette…et rendre floue, le temps d’un rire, la sauvage énergie du monde.
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La
La carte d’un pays imaginaire, un caniche stylisé par Jeff Koons, une tumeur maligne, l’écorce de vingt ans de vie de couple, Silvia nous ébranle les repères…
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early polystyrene
L’application connue du grand public est le polystyrène expansé, nommée souvent mousse polystyrène. C’est une sorte de matériau composite particulier, une matrice plastique rigide, emprisonnant beaucoup de toutes petites bulles de gaz. Mais ce matériaux, très couramment utilisé en emballage n’est qu’un des aspects de ce plastique; on le trouve aussi souvent non-expansé, dense, rigide, transparent et peu épais, mais aussi d’autres formes d’expansé ou mélangé avec d’autres plastiques et additifs.
Ces formes courantes sont :
- la plus commune transparente est dite « cristal », sigle PS, l'(homopolymère) précité ;
- l’expansée, la plus connue, à cellules fermées, de sigles PSE (EPS pour Expanded polystyrene) ou PS-E selon la même norme (densité très faible, rigide, blanc, bon amortisseur de choc, économique) (appelé « frigolite » en Belgique, « Sagex » en Suisse et « Styromousse » au Canada) ;
- l’extrudée à cellules fermées, sigle PSX.
- le « choc », de sigles SB, HIPS (HI pour High-impact en anglais) ou PS-HI selon la norme EN ISO 1043-1 ;
Le polystyrène de base, appelé PS « cristal » pour son aspect transparent, est une matière dure et cassante, pouvant être colorée. Ses propriétés mécaniques et thermiques peuvent être modifiées par l’ajout de plastifiants ou de butadiène (monomère du polybutadiène) pour en faire un polystyrène dit « choc ». C’est un matériau très facile à transformer, par injection ou extrusion par exemple.
D’une manière pratique, on le reconnaît à son côté cassant avec un blanchissement sur les zones de contraintes. La façon la plus simple de reconnaître un plastique est de le brûler pour observer la flamme, la fumée, et en sentir l’odeur ; ce qu’il vaut mieux éviter étant donné la toxicité des gaz lors de la combustion de certains plastiques. Le polystyrène est facilement reconnaissable à sa fumée noire et à son odeur caractéristique. On peut également le distinguer au bruit métallique qu’il produit en subissant un choc, par exemple en tombant sur une surface dure.
suite ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Polystyr%C3%A8ne
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