Finally bought myself a car

C’est la parade des Géants. Flatulences nostalgiques de l’enfance – du public très nombreux. Nous revoilà petits. Les rues sont vides. Débarrassées de leurs voitures. Les forces de l’ordre en très grand nombre précèdent le cortège. Toutes les rues sont barricadées. Certaines débarrassées de leurs voitures. Des blocs de bétons sont alignés pour contenir ceux qui voudraient nous empêcher de rêver.

Devant chez Pastore, plomberie-ferblanterie, un sigisbée racé, armé d’un appareil photo fait virevolter sa belle. Bien loin des cortèges, ils fêtent la rue déserte. Sans bagnoles.

Ton vélo… d’enfer ! Le casque aussi. Mais ton vélo, c’est un vélo homme ou un vélo femme ?

Va te faire foutre.

Ne vous y trompez pas , les gens que vous voyez sur cette image ne font pas partie de ceux qui s ‘accrochent à l’ été…Ce sont les figurants d’un film qui se tourne sur la plage. On leur demande de marcher le long du rivage, de pagayer, de se baigner, de jouer au volley, de faire l ‘été. L ‘eau est à 18 degrés et entre deux prises les préposées aux peignoirs ne chôment pas…

La foule des curieux s ‘agglutine le long de la promenade.Une dame très informée-elle travaille en free lance pour Radio Bazarette- annonce que Virginie Ledoyen fait partie du casting, et que prochainement une autre production foulera le sable de Saint Cyr avec-excusez du peu-Marion Cotillard en vedette…

Le premier étonnement passé face à la débauche de matériel étalé : projecteurs, caméras, immenses réflecteurs, kilomètres de cables…, les badauds s ‘interrogent sur les retombées économiques dont va bénéficier la municipalité et les éventuelles réductions d ‘impôts locaux. Le scepticisme est général. Un fin analyste, chemise hawaïenne et boules de pétanque en mains, met tout le monde d ‘accord :  » De toutes façons, plus ils en gagnent, plus ils nous en demandent !.. »

Life is a movie.

Today I photographed my first wedding,
I dived into the unknown and experienced a day full of bliss

learning the process of creating 3D images

Étonnement du photographe pour ce retour assez perceptible des années 70 dans la manière de se vêtir, cet attrait pour le « vintage » : rouflaquettes, moustaches, disques vinyles, et tout l’attirail motorisé, scooters et motos hors d’âge plus polluants, quoique peu de bagnoles, ce n’est sans doute pas plus mal. Ces années valaient-elles mieux que d’autres ? On cherche la réponse. Merci de faire suivre à l’administrateur, qui transmettra !

-Horace l’a dit : Tu ne quaesieris (scire nefas) quem mihi, quem tibi/finem di dedirint, Leuconoe, nec Babylanios/temptaris numeros.

Silence. Les uns regardaient par la fenêtre. Les autres avaient les yeux baissés.

-Et qu’est-ce que ça veut dire m’sieur ? – la fille éveillée, à la tresse immense.

-Tu n’as pas fait de latin ? Adria surpris.

-Ben…

-Et toi? – au garçon près de la fenêtre.

-Moi, heuuuu…

Silence. Adrià Ardévol, inquiet, s’adressa à toute la classe :

-Quelqu’un a-t-il fait du latin ? Est-ce qu’un des étudiants du cours sur les idées esthétiques et leur histoire aurait fait un peu de latin?

Extrait de Confiteor, de Jaume Cabré, page 768.

Cette plume aussi éloignée du ciel que l’est ce texte de cette image m’enchante sans raison.

Apparente.

Et pourtant.

Confiteor, un chef d’œuvre.

De la crise du couple à la crise tout court – c’est l’amour des soldes qui fait battre les cœurs !

Chaque jour,la tonique Maïla – c ‘est une fille-, se doit de terminer sa promenade par une série de sauts qu ‘elle n ‘arrêtera que lorsque qu ‘elle aura réussi à arracher une feuille, voire une fleur, aux bouquets suspendus de la Place d ‘Armes. Il n ‘y a que le succès qui fera cesser son obsessionnelle quête quotidienne. Et signifier à sa maîtresse qu’il est temps de rentrer.

J ‘ai une pensée émue pour les employés municipaux des Espaces Verts qui doivent s ‘interroger sur ce nouvel insecte qui jour après jour bouffe leurs fleurs…

…et voilà le passé remué – ad nauseam – comme les foins qu’à coups de fourche on retourne après la fauche. Fuir les remugles de ce qui a été, c’est à quoi marcher me sert lorsque tout à coup me barre la vue un brasse-passé mécanisé. Pense au grand Tinguely. Son fer à souder n’en ferait qu’une bouchée…

Nuit des musées lausannois, une belle présence dans ces archives.

image brut, sortie des machines à 19h08, on ferme à 19h00, pour le traitement revenez plus tard.

prochaine expo…

Ils dansent devant la grande poste au milieu de l’indifférence générale. Arrivent les municipaux. Vous avez une autorisation ? Une assurance RC ? (Responsabilité civile en cas de dégâts à tiers). Baissez un peu le volume, la musique est trop forte. Et puis s’en vont, rejoindre l’horizon limité de leurs procédures, pendant que croupit sur l’île prison d’Imrali, Abdullah Öcalan.

8 sec.

L’automne qui, gentiment, met ses pieds dans les tongs de l’été.

Vim Delvoye à Bâle au Musée Tinguely de Bâle, https://wimdelvoye.be/

Tillmans à la fondation Beyeler.

Trésor à la Muster Messe.

Sophie dans le train de et 32.

Eh, ho, tu te souviens de moi ?

T’es qui toi ?

Tu te souviens pas ?

…?!?

Hercule au marteau piqueur m’avait impressionné. Il éventrait la rue. Lui ai demandé de poser. Ce qu’il a trouvé loufoque sur le moment mais il s’est laissé convaincre. S’est retrouvé dans un calendrier. Fier. Et voilà qu’on se retrouve dans le pissoir d’un supermarché. Trente ans plus tard.

T’as pas  changé.

Toi non plus.

au loin

à gauche, Patrick du Carrefour des Associations Parisiennes. A droite, Christophe.

Fantastique photographe de rue : https://www.facebook.com/christophe.mousset.92/media_set?set=a.628111107365271.1073741841.100004991610162&type=3&pnref=story

A l’intérieur comme à l’extérieur

… et de la sienne

« Il y a un temps pour tout… » me dit ma mère.

à Francis…

« Brouter » le tchat avec les amis en Ethiopie est comme ouvrir une bouteille d’Arvine au carnotzet en Valais

Faire plaisir. Une des activités principales de N et de S.

La qualité de cette image est proportionnellement inverse à la qualité de la nourriture de cette soirée.

https://www.collectifregardscroises.org/single-post/2017/05/18/Programme-du-Festival-de-Street-Photography-du-Collectif-Regards-Crois%C3%A9s-2017

J – 1

Il faut bien prêcher pour sa paroisse… ça en fait deux avec UPJJ, voyons large

Imaginez. Une galerie d’art. Un trottoir étroit. Une vision furtive. Saperlipopette. Où commence quoi ? Qui c’est l’artiste ?

Me recule. Pas assez. M’appuie contre une camionnette blanche.  Bougonne. Pas assez de recul. Pousse des fesses. Clic. Pousse des fesses. Clic.

La portière s’ouvre.

D’un coup sec.

« Qu’est-ce que vous voulez ? »

« Du recul. »

« Je comprends, bonne journée. »

Le scotch ne réparerait finalement pas tout.

Un tout petit bout de la nuit des bains.

Discours convenus. Autosatisfaction. Peu de monde. Les flûtes du buffet sur la gauche moins fraîches qu’à droite. Deux trois amis. Des sourires. Des connaissances. A bientôt. Volontiers.

Dans cette nouvelle exposition, X, céramiste et plasticien suisse oriente sa réflexion sur le rapport complexe du socle à l’œuvre d’art. En effet, depuis toujours et quelle que soit la figure représentée, le « statut » de l’œuvre, intellectuel, social ou politique, a toujours été déterminé en fonction du socle sur laquelle elle repose, à travers la hauteur et la typologie de ce dernier.

(…) L’artiste tiendrait-il à nous interpeller sur une société de plus en plus narcissique, reposant plus sur la forme que le fond ?

Il ne s’agit même plus de savoir qui, de la forme ou du fond, a gagné son combat mais pourquoi cette société de plus en plus narcissique manque tellement d’appétit…

La mode ? Une invention de l’industrie pour faire tourner les stocks !

Et une fois que vous êtes sapé au goût du jour, c’est déjà trop tard ! Arrive le train suivant.

Et pour finir, être à la mode ce n’est pas être élégant.

Une belle cérémonie du café permet de bien commencer l’année

Mes trois amis Michel sont toujours les mêmes.

Puisque nous contenons tous les âges de la vie.

Sans doute.

Peut-être.

Sûrement.

Le nouvel an Ethiopien est le 11 septembre

Merde, drame, blasphème, je réalise que je fous le feu à Vladimir Ilitch…vite une image avant qu’il ne soit cendre.

… son monde s’arrêta de tourner

The forever growing bouquet of fake flowers

L’ambiance lumineuse du quai du RER me rappelle celle de la lampe inactinique des labos, période argentique.

Il y a dans l ‘air quelque chose d ‘automnal.Et de mélancolique…

haut, bas, fragile

Pour vous en convaincre, suivez le superbe travail de Rudy BOYER…

http://ink361.com/app/users/ig-232792985/rudy_boyer/photos

Once hers, now mine

Nez dans la cuisine photographique de studio et de ses ingrédients lumineux.

Matt, l’ami rencontré il y a cinq ans sur un quai de gare à Bratislava.

Allégorie nordique. Discussion sur les fromages. Elsa et Anders nous viennent de  Örebro, Suède. Le bouclier et le sceptre dans leurs bagages…

Nous n ‘irons plus chez IK et A.

Méfiez-vous des erreurs… dit-il avant de se précipiter au milieu de la route, avec son avion sur le dos, et de brandir son revolver imaginaire sur les automobilistes venant en contre-sens.

Quand tu as un pote qui voit son beau travail publié, tu te réjouis et tu partages…

C ‘est dans l ‘ Obs cette semaine.

PS :http://www.cyrilabad.com/projects/reportages/pardonne-leur-voyage-au-coeur-des-excentricites-de