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les semblables
Assis à quatre autour d'une table
On débouche une bière après l'autre
En on déconne nous les semblables
On s'offre du répit des autres
Qui parlent trop fort ou pas assez
S'emmerdent en buvant leur sirop
Qui r'gardent la foot à la télé
Te disent que Dylan c'est vieillot
Et un à un nous les semblables
On a toutes nos histoires de cuites
On a tous nos histoires de cul
Et on déconne nous les semblable
Et un contre un nous les sembles
On s'est foutu le monde à dos
On a la connerie dans la peau
On en déconne nous les semblables
On a pleuré dans nos vodkas
Le gout d'sel était excellent
Et plus c'est bon plus on en bois
On devient vite bêtes et arrogant
Pis tu m'en veux t'as bien raison
J'me suis viandé j'était minable
Tout ça pour une fille qui sent bon
Dont les voies sont impénétrables
Et un à un nous les semblables
On a toutes nos histoires de cuites
On a tous nos histoires de cul
Et on déconne nous les semblable
Et un contre un nous les sembles
On s'est foutu le monde à dos
On a la connerie dans la peau
On en déconne nous les semblables
On titube à quatre heure du mat
Tellement ronds qu'on pourrait rentrer
En roulant jusqu'à nos pénates
Si la pente est du bon côté
Balais Volant balais Volé
Balais en feu sexy balais
Balaie la vie balais cassé
Cassé BMW cabossée.
Et un à un nous les semblables
On a toutes nos histoires de cuites
On a tous nos histoires de cul
Et on déconne nous les semblable
Et un contre un nous les sembles
On s'est foutu le monde à dos
On a la connerie dans la peau
On en déconne nous les semblables (bis)
Assis à quatre autour d'une table
On débouche nue bière après l'autre
En on déconne nous les semblables
On s'offre du répit des autres (bis)
Albert
https://www.youtube.com/watch?v=AiZd2elTg0U
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Moi aussi
... je suis dans le rucher des commerces, sous la gare, porté par le courant des pendulaires qui débarquent, arrosé par une béchamel musicale insipide. Mais voilà qu'on me dépasse par la gauche, par la droite, pressé par l’horaire alors que je flâne. Et tout à fait par hasard, avec deux têtes grises, comme moi, le pas un peu moins alerte, nous nous retrouvons en escadrille. Lorsque nous coupe la route ( à cheval sur un rayon de lumière ) une sylphide sanglée outrageusement... Tous les trois, comme au match de tennis, on suit la balle qui déjà rebondit sur l’escalator.
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Le baptême du train
Aujourd'hui, notre premier train indien. Comme le trajet se fait de jour, nous décidons de prendre le ticket en "general class", places assises normales, qui est en fait la classe la plus basse.
Tous les regards sont tournés vers nous, nous sommes les seuls touristes du wagon, Juliette la seule femme. Excepté des transsexuels, qui trois ou quatre fois montent dans le train, vont vers chaque homme du wagon pour réclamer de l'argent. Il parait que si les hommes leur donnent de l'argent, ils reçoivent une bénédiction de leur part. Si non, elles les insultent et leur tapent dessus. Ca fait bien rigoler les indiens. Nous, nous sommes là, au milieu de ce spectacle incongru.
Prendre le train en Inde, c'est accepter d'abandonner pour quelques heures le concept d'espace vital.
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Les dents du bonheur
L'histoire raconte que cette expression tire son origine du temps de Napoléon!
Lorsque l'armée napoléonienne recrutait, il était impératif que les soldats aient des incisives en parfait état, car ils devaient ouvrir leur poudrière avec les dents afin de recharger leur fusil qu'ils devaient tenir à deux mains. Tout ceux qui avait des dents écartées étaient alors réformés car inapte au combat... et ce, pour leur plus grand bonheur!
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Choc d’Avatars
Conférence virtuelle FinFair: je crée mon avatar et le promène dans les stands de banques et prestataires financiers. Beaucoup de vendeurs, des acheteurs point ? Quand soudain...
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Liverpool, ville… étrange
Aujourd'hui, petite anecdote.
J'étais dans un bar nommé "Black Rabbit".
Dans ce club, il y avait beaucoup de gens "chics" mal-habillés... et on avait l'impression d'assister au concours de la robe le plus à-ras-la-chatte.
Mais cette photo témoigne d'un événement pour le moins... particulier.
J'avais mon appareil photo sur moi, et prenait des photos à l'intérieur du bar.
J'étais à l'étage inférieur, et on pouvait voir des gens de l'étage supérieur via une fenêtre.
Un groupe de jeunes (à l'étage supérieur) qui m'avaient vu prendre des photos, m'ont fait signe de les prendre en photo.
Je prends la photo, parfaitement banale.
Mais 3 secondes après, l'une des filles du groupe en question, a, littéralement, "montré sa chatte".
Ah... la classe à l'Anglaise.
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Promenade nocturne
Il est parfois preferable de devenir un animal nocturne quand le soleil nous tape sur la tête dès le matin.
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Se retrousser les manches.
Rencontre de deux femmes de "tête" en marge du forum de Marchissy. Les échanges ont principalement eu comme sujet les enfants de l'une et de l'autre, l'éducation, l'amour filial et la nécessité de bien se retrousser les manches (pour ne pas se les salir) avant de se mettre à l'ouvrage.
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Bacalao
Il y a dans la périphérie de cette image, à droite, un homme passionné intarissable, meilleur ouvrier de France en vannerie (...) tellement prolixe qu’il en a oublié de poser des questions à son auditoire subjugué. Il y a aussi, assises, trois femmes d'envergure. Et Damien, généreux et joyeux hôte, qui défourne son bacalao.
Et ainsi passent les soirées où chacun ne peut pas être autre chose que lui-même, moi y compris, Amen !
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Ce sera une bonne année pour la Bourse américaine
… la modèle qui fait la couverture du "Sports Illustrated" spécial maillot de bain, étant de nationalité américaine, Wall street fera mieux que les autres marchés boursiers.
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A lot of confusing scheiss
Il manque les bruits et les odeurs sur l'image, en Inde il y a beaucoup d'informations à capter à la fois. Un traffic d'enfer, des gens qui mangent à côté de vaches qui mangent aussi, une broyeuse à canne à sucre et beaucoup de movement, bienvenue en Inde.
Une pensée à notre ami Ivan pour le titre.
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Changement de décors
Nous sommes arrivés sur le cahotique continent indien après un long périple entre l'Iran, les Emirats et l'aéroport luxueux de Dubai.
C'est un nouvel univers qu'on découvre avec grand enthousiasme.
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Examen de conscience
« Bien tard je t'ai aimée, beauté si ancienne et si nouvelle, bien tard je t'ai aimée. Oui, parce que tu étais en moi et moi dehors. Tu étais avec moi, et moi je n'étais pas avec toi » (S. Augustin)
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Chevreuils et renard
Derrière ce rideau, deux chevreuils et un renard échappent au chasseur d'images.
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Pinocchios
Je tombe sur le cul, si j’ose dire. Alors que je réfléchis à la manière dont la presse façonne notre perception des évènements (pour finalement satisfaire ses propriétaires fonciers que sont les annonceurs, les partis politiques et les industriels du papier de toilettes avec lequel on se torche les émotions), évènements qui permettent de mettre du beurre dans les rotatives, évènements qui permettent aux politiques de nous forcer de choisir entre deux seuls choix possibles : pour ou contre et ainsi flinguer la nuance, la complexité. Évènements qui annoncent un retour des dogmes, d’un retour du politiquement correcte et du respect de l’autorité, des vertus et des postures morales prônées par l’état (alors qu’il est encombré de Pinocchios).
Et c’est au milieu de ces désastres, vendus par la feuille de chou que je consulte, que six jeunes filles se proposent de divertir mes illusions et pomper ma carte de crédit.
Mazette ! on va claquer d’un cancer du fric.
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Sur ces quatre mètres carrés vous lancerez le dialogue.
Sur ce tapis défilent les racoleurs de tout genre.
Pour sauver nos amis à quatre pattes.
Pour aider les enfants maltraités par la guerre.
Pour sauver les baleines.
Pour vendre des produits de beauté (bio).
Des assurances.
De l’épicerie, genre noisettes, miels divers et autres compotes (bio).
Pour venir en aide aux gens touchés par le sida.
Pour aider les exclus et les laissés-pour-compte.
Les fauves maltraités.
Etc...
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Golf persique
Nous voilà à Bandar Abbas, au bord du golf persique. On se croirait en plein été au milieu de l'hiver, difficile de s’imaginer ce que ça doit être au mois d'août. Comme disent tous les iraniens, leur pays a les quatre saisons en même temps. Il y a trois semaines à peine, nous étions dans la neige et la glace, aujourd'hui on se retrouve à suer à grosses gouttes sous un soleil assommant.
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Un peu plus loin
Est-ce qu'on peut faire du noir et blanc en couleur ?
Un peu plus loin en y pensant, je croise un flic qui me dit : Bonjour Monsieur.
C'est pas à Genève que ça m'arriverait... et il me fait perdre le fil de mes pensées.
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Ah Liverpool
La ville qui peut passer de la grèle à la pluie, en passant par le soleil.
Et ceci, en 15 minutes.
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L’histoire
Au large, Evian, (plus qu’une Eau Minceur pour minette calibrée par le taille crayon de la mode) où furent signés les accords éponymes qui ont permis aux algériens de se libérer de la tutelle des colons.
A droite, les quais de Vevey et son arrogant château de l’Aile où Paul Morand s’est planqué en 1948, encombré par sa mauvaise conscience et ses propos maréchalistes.
Au centre, une buvette où les jeunes viennent draguer, l'été.
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Humus
La terre nous apprend plus long sur nous que tous les livres. Parce qu'elle nous résiste. L'homme se découvre lorsqu'il se mesure avec l'obstacle.
A de S.E.
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avec Eliot (photoreporter)
prise dans un resto à frites kebab pas loin de la place de la République. Il s'agit d'Eliot, un jeune photoreporter
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Persepolis
Persepolis la majestueuse, l'incontournable. Sans commentaire si ce n'est qu'il faut aller voir.
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Luxe
Il y a, à Genève, encore deux trois cinglés qui se payent le luxe de trinquer à l'amitié à coups d'expressi machiatto à quatre balles vingt le godet.
Making of : (Je demande à un groupe de touristes chinois bardés d'appareils photos de nous photographier dans notre délire caféiné, mais ils détournent le regard. Alors je les hèle et ils s'enfuient, appareils en bernes, nous prenant sans doute pour des hooligans beurrés. Mais une jeune fille, nous voyant dépités, se propose gentiment de nous immortaliser.)
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Maison Kherbekian
Construite vers 1920, cette exceptionnelle maison de cinq étages est l'une des plus anciennes d’Addis.
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La Mort (bis)
Il faut que je te raconte quelque chose. Quelque chose d’important. J’habitais le quartier, comme toi. En revenant de l’école, en passant devant chez toi, je m’en souviens tellement bien, ma mère me dit : Tu vois, ici habite un petit camarade de ton âge qui a perdu son papa... A travers ton histoire, la mort, la perte alors s’invite dans ma vie de jeune garçon de dix ans. Je sers la main de maman bouleversé et tu vois, je n’ai jamais oublié...
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« Sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon » (Hébreux 9,22)
Le calendrier éthiopien est basé sur le calendrier julien, qui est en retard de 14 jours sur notre calendrier grégorien. Noël – Gena en amharique - est donc fêté le 7 janvier. Et comme le christianisme orthodoxe de l’Eglise éthiopienne est profondément inspiré par l’Ancien Testament et la religion juive ancienne, les sacrifices d’animaux sont largement pratiqués les jours de fêtes religieuses. Mes voisins ont abattu rituellement un mouton et l’égorgeur dépèce la bête qui sera mangée en famille.
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Paysage habituel
On s'en prend plein les yeux, à chaque coin de rue, une belle mosquée décorée avec le plus grand soin. Même la plus petite mosquée perdue au bord d'une route au milieu du désert est somptueusement ornée de belles mosaïques bleues.
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Le lion est mort
On est là. Sans savoir quoi dire. Certains silencieux. D’autres ravis de retrouver une vieille connaissance. Souriants d’être peut-être moins abrasés par la vie qu’un tel, qui vraiment en a bavé. Ou qu’une autre, mon Dieu, je ne l’ai d’abord pas reconnue. Mais la tristesse rôde dans les conversations, se faufile entre un soudain éclat de rire qui retombe vite, amorti par la pudeur. Oui c’est terrible de mourir quand on a été si vivant, conquérant, tellement engagé dans le partage. Quelle injustice !
Les conversations font la ronde autour de la femme du lion, digne, le chagrin enivré par toute cette sollicitude.
M’aperçoit alors Philippe, sourire fendu jusqu’aux oreilles, calotte en laine sur le crâne : Mon chéri, vient que je t’embrasse sur la bouche, et me touche, et m’enlace et rit comme un môme au milieu des groupes de vieux amis d’y il y a trente ans devenus grands-pères, grands-mères, certains avec encore du feu encore dans les yeux, d’autres épuisés par trop de plongeons dans des piscines vides.
Georges, le lion est mort et nous venons te saluer... Lance son grand ami dans cette antichambre du crématoire.
C'est fou comme il faut se sentir mortel pour se sentir vivre.
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Pour se la faire belle en 2016 …
… 2 clés à trouver: le prix du brut et l'ampleur du ralentissement en Chine
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Au « Petit Chalet »
Nous cancanons, rions, passons en revue. Projetons, fomentons, conjecturons, à pleines goulées, enchantés d’être là. Les neurones enivrés par le carrousel de la conversation.
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Crème fraîche
Au-dessus du lac de Gruyère, une giclée de crème fraîche, enfin, ravit les skieurs en herbe.
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..il a raison.
"La vie passe mais les photos restent!" dirait Chéri-Chérin et il a raison
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Remémoration
Aujourd'hui j'ai ressorti des photos que j'avais prises lors de la famine en 1984 en Ethiopie, et que je n'ai pas revues depuis. J'en ai ré-photographiées quelques-unes pour les envoyer en souvenir à des collègues d’antan. La croix tracée sur le front de l'enfant signale qu'il est admis dans un programme de nutrition intensive de la Croix Rouge
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Divaguer
Ces poupées en polyester, blanches comme des merdes de laitiers, figées dans des poses convenues, racoleuses, car c’est bien de ça qu’il s’agit, racoler, me font penser, (je divague en attendant, rien d’autre à faire) à celles qui sont dans les églises et racolent elles aussi.
Celles des magazes veulent le code de nos cartes de crédit. Celles des églises notre soumission (avec en passant une petite pièce dans le tronc).
Et me voilà, (toujours divaguant) au pied de la statue d’un Staline, d’un Kim il Sung qui tend son bras vers l’horizon et semble dire : Va chercher, ramène… quelle différence entre une poupée en tenue affriolante, un Staline de huit mètres de haut et un corps souffrant sur une croix ?
Me faire adhérer à une idée, m’y soumettre… (tout en sachant qu’une statue une poupée, c’est fait avec du vide, l’idée du vide me plait, mais au même moment) :
-Ça me va ?
-Oui, vraiment !
-Non, dis-moi, honnêtement… ?
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reçu 5 sur 5
Je veux que la mort me trouve plantant mes choux, mais nonchalant d'elle, et encore plus de mon jardin imparfait. Montaigne
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