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A l’enterrement de mon cousin
A l’enterrement de mon cousin X, après les hommages, je me suis trouvé à côté d’une bernoise de plus de soixante dix ans à picorer des bouts de fromage et autres bricoles, petites consolations agrémentées de Small talks. Et sans vraiment savoir comment, voilà que débarque Ursula Andress dans la conversation.
Les parents d’Ursula tenaient un stand de légumes à Berne. Ils étaient maraichers. Parfois elle et sa sœur devaient donner un coup de main. Les deux sœurs étaient charmantes, etc…
Me raconte la pétillante septuagénaire .
Je les ai bien connues, etc…
Je suis ravi de cette incongrue rencontre avec Ursula et cherche dans les yeux qui ont vu la Star une trace d’elle. J’enfourne un bout de viande séchée, et la revois sortir de l’eau dans Docteur No en chantonnant under the mango trees avec son accent bernois.
Sur le chemin du retour je me console d’avoir vu les yeux qui ont vu Ursula. Au marché.
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point du jour (et vivement le printemps)
Voilà, la nouvelle est tombée, ce matin : ma dulcinée a été testée positive à la covid et je suis donc « cas contact ». Ipso facto, un bon gros cas contact. Et je m’en vais courbé, comme le vieux monsieur. « Une météorite m’a transpercé le cœur. Vous, sur la terre, vous avez des docteurs. Contact. Contact. Il me faut une transfusion de mercure. J’en ai tant perdu par cette blessure », chantait la Bardot. Mais à part m’inquiéter pour ma dulcinée, et m’irriter cette nouvelle ne m’inspire rien au fond. Rien. Aucun symptôme à déclarer, veuillez circuler. Si : les yeux rouges. Conjonctivite ? On pourrait me contrôler pour une suspicion de consommation de cannabis. A mon âge… Non : c’est fatiguant, seulement fatiguant de vivre avec ce truc, en plein reconfinement. Me voilà ainsi, rejoignant la cohorte des asymptomatiques ? rien de moins que la moitié de mes semblables testés ? On m’a ré-écouvillonné les fosses nasales, j’ai de nouveau reculé : la chose vous pique le cerveau. Ce n’est jamais que la quatrième fois, à chaque fois dans le cadre de relations professionnelles et de malades environnants, physiquement proches. Trois fois négatif. Covid, je t’emmerde. Tu me fais rater – sans que je sache si tu pulules dans mes veines – une bonne semaine de boulot. Lundi, voir le médecin traitant – conseil de ma hiérarchie. Le résultat du test n’arrivera pas avant mardi, ou mercredi sur mon mail. Semaine foutue. Le machin s’immisce dans ta vie. Subreptice, vicelard, une présence obsessive, à l’image de ce troll orange fluo d’outre-atlantique dont on espère bien que ce pays guérira, en novembre. Attendre des jours meilleurs : car pour la photo non plus, pour Une photo par jour, composer avec ce machin n’est pas une mince affaire mes chers amies et amis.
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Confinement, jour 2
Ma petite entreprise…
Chaque année, à la même époque, je ponds un calendrier. L ‘objet est destiné à quelques happy few, amis et proches. Certains l ‘attendent avec impatience ( je me plais à le penser..), d ‘autres, sans doute, doivent se dire in petto : » Quel plomb, ce type, avec son calendrier !.. » Il n ’empêche, je m ‘obstine à leur prouver à quel point ils sont chers à mon coeur; ils ignorent combien cela prend de temps à faire ce truc , rien qu’ à sélectionner 13 images ( 12 mois et une photo de couverture…) dans le foutoir jamais classé de mon ordi, 13 images dont je n ‘ai pas honte …, un vrai editing de professionnel de l ‘image !…
Le nouvel opus, pour oublier la désastreuse 2020 ( une année de merde, avouons-le sans ambages…) et conjurer le sort, sera méditerranéen, souriant et poétique. Rien que ça…
Ce ne sera pas le Pirelli, mais pas le pire à lire.
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parapluie
L’homme au parapluie. Inabordable. Refuse tout contact. Depuis des années. Toujours là, toujours chargé, toujours avec son parapluie. Je ne sais pas d’où il vient, où il dort, comment il survit. Il accepte parfois une pièce, marmonne un borborygme, parfois rien. Puis s’en va, toujours plus courbé, toujours seul.
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Confinement, jour 1
La peur de manquer. J ‘ai fait quelques réserves.
À chacun son papier…
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Je suis l’étoile de papa et de maman.
Voilà une vitrine qui reflète bien notre fucking époque :
Les mascarades.
Les mondes binaires. Le Chérubin et le Ninja.
Les visières pour se protéger.
Faire rire en faisant peur.
Le rose pour les petites filles.
Je suis l’étoile de papa et de maman.
Les actions et les rabais sur tout.
Et enfin Halloween, l’agent orange qui désherbe la culture pour mieux faire pousser la sienne.
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Dans les vastes plaines des préjugés
Dans les vastes plaines des préjugés, l’Homme s’acharne à se libérer du sein maternel. C’est pourtant par cette nourriture immémoriale qu’il est devenu ce qu’il est.
Ces tous premier repas, liés à la mamelle, sont probablement pourquoi la cuisine reste le royaume de maman.
Mais comme le trilobite qui cherche à transgresser son milieu pour conquérir des terrains hostiles, l’Homme Moderne, enfin, trouve sa place en cuisine.
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barbote
Saint Marc, bédéiste de talent, qui barbote dans le monde de la BD bien avant de porter la moustache.
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Ruta Chalco (Estado de México) – Pantitlán (CDMX)
9:30 pm, camino de regreso a casa, en una de las rutas más largas, atravesando dos estados, todos los días transportando a miles de personas, existen horas en que la « sana distancia » es imposible poder guardarla.
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Courage !
Se retrouver au cœur du labyrinthe plexiglas de la convivialité* vaut mieux que se faire renvoyer à la niche à vingt et une heure.
On pense à vous amis français.
Courage !
*nous ne sommes pas pour autant sortis de l’auberge.
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Avec ton RX, tu veux te battre contre mon GR ?
Photographes, nous devenons de vrais enc…. de mouches.
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Parce que
Dans le tombereau à compost quelques kilos de viandes honteusement abandonnées.
Parce que le douanier rôde et que l’amende est sévère.
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mais une fois par an seulement
Nous sommes à Appenzell, un des derniers cantons avec celui de Glaris, où le peuple vote à main levée pour élire ses représentants, une fois par an, sur la place publique.
Appenzell où, à midi sonnante, tous les commerces ferment boutique car c’est l’heure de la soupe. Mais les étals restent devant les magasins, le fleuriste ne rentrent pas ses plantes, ni l’épicier ses légumes…
Appenzell où on sort masqué, mais une fois par an seulement :
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My sweet Lady Jane
When I see you again
Your servant am I
And will humbly remain
(Rolling Stones, 1966)
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Mélanie
Chanteuse pop de jodel, belle âme et généreuse
https://www.oeschs-die-dritten.ch/fr/
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tout près du
Et Dieu laissa tomber sa fourchette lorsqu’il apprit que le Diable se cachait dans les détails, au bord du Léman, tout près du siège de Nestlé.
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…mais
…mais dans ce cas, surveille la surcharge sur les chevilles. Elles risquent d’enfler.
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IL FAUT SAVOIR RAISON GARDER
Guy Parlemin, vigneron et ministre de l’économie, ne veut pas de l’initiative du GSSA (Groupement suisse sans armée) qui a déposé 104 784 signatures à la chancellerie fédérale, à Berne, pour limiter le commerce des armes de guerre.
Parlemin n’en veut pas parce que cette initiative risque d’impacter l’économie Suisse…blabla…d’ailleurs la Suisse interdit les armes atomiques, les armes à sous-munitions, blabla. Et clôt l’argumentaire par son sempiternel : IL FAUT SAVOIR RAISON GARDER.
Ps : J’ai l’impression que Guy va avoir besoin d’un remontant, il a une petite mine.
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Le bonheur.
-Vous êtes Punk ?
-Ouais.
-Mais ça existe encore les Punks ?
-Ben ouais, regarde-moi !
-J’ai eu des potes Punks. Y a longtemps. Pirate… Tu connaissais Pirate ?
-Ouais. Tout le monde le connaissait Pirate. C’était un dur au cœur tendre. Il est mort.
-Et toi ? c’est comment ton nom ?
-Bob, si tu connaissais Pirate, t’as connu son pote Plastique ?
-Ouais, je l’ai photographié y a plus de vingt ans. L’ai plus jamais revu.
-Y s’est tiré en Bretagne.
-Et toi, tu fais quoi là ?
-Je sors de cabane, les flics m’ont jeté. C’est dur. Y a plus de squat… mais j’essaye de regarder en arrière depuis où je suis, et tu sais quoi, tout ce chemin derrière moi, tu sais comment ça s’appelle ?
-… ?
-Le bonheur.
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Vous n’auriez pas 100 millions ?
Nous permettons à Genève de briller la nuit. Et le jour aussi! Ainsi, tout resplendit!
La start-up « Victoria Group » cherche 100 millions de capital.
Si vous avez des idées…
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‘bon’hour!
C’est moi qui lui ait souhaité ça, « bon’hour », avec mon masque sur la gueule. Il m’a répondu : « Houi, bon’ourr! »
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Bien que.
L’art difficile du portrait.
Pour aimer les autres il faut commencer par s’aimer soi-même.
Bien que.
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Avant tout
Un centre de renvoi inhumain pour les personnes en danger cherchant l’asile chez nous. Mais surtout, les banques avant tout.
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Mais peu auront
Les artistes Tito Honegger et Jacques Jouet vernissent leurs œuvres dans la galerie de la librairie Arabe d’Alain Bitar.
On a été prié, avant d’entrer, de suspendre ses comètes au porte-manteau. Mais peu auront prêté attention à cette injonction.
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Holly Spirit On A Rainy Day
» Un Schtroumpf vert, c ‘est la jaunisse. »
Ce qui n ‘a strictement rien à voir…
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